Tu arrives au bureau. Tu appuies sur le bouton. Il ne s’allume pas. Tu appuies plus fort. Toujours rien. Tu es en face d’un ascenseur, et il te fait comprendre que c’est pas ton jour.
L’ascenseur, c’est plus qu’un simple moyen d’éviter les escaliers. C’est un test. Une expérience sociale. Un théâtre silencieux de tension passive-agressive.
Qui rentre en premier ? Qui appuie sur le bouton ? Qui ose parler ?
Et surtout : qui est ce génie qui a appuyé sur tous les étages ?
Il y a ceux qui regardent le plafond, ceux qui regardent leurs pieds, ceux qui sortent leur téléphone pour éviter le malaise, et celui qui lance un "il fait pas très chaud hein ?" en espérant créer du lien.
Mais l’ascenseur, lui, il s’en fout. Il s’arrête quand ça lui chante. Il ralentit au moment où tu es déjà en retard. Il bippe sans raison et clignote quand tu portes un café brûlant.
Et si tu bosses au 6e étage ? Félicitations. Tu as pile le temps de remettre ta vie en question avant d’arriver.
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